Deux mois après le début de la crise, l’impact économique et social de la crise sanitaire se fait clairement sentir et les incertitudes sont nombreuses pour les 410 répondants à l’enquête.
Sur la période mars/juin, la baisse de chiffres d’affaires est estimée à 50 millions d’euros, soit 30% du CA de l’année. Un impact non négligeable car l’activité commerciale représente 19% des ressources annuelles des OT répondants et 15% pour les ADRT.
L’impact de la crise sur la taxe de séjour sera très important. Une inquiétude majeure pour les adhérents d’ADN Tourisme car la taxe de séjour représente en moyenne 30% des ressources dans le budget des OT en EPIC (et plus de 50% pour ¼ d’entre eux).
Si les OT ont pu recourir au chômage partiel pour 38% des salariés, le modèle économique de nombreux OT se trouve fragilisé. Nombreux évoquent un besoin d’aides financières : annulation ou baisse de charges, avances de trésorerie ou encore aides des collectivités de tutelle.
Les ADRT, très positionnées sur les groupes et une clientèle senior redoutent une année blanche. Les incertitudes demeurent sur la suite pour ces équipes dont 13% étaient au chômage partiel sur la 2ème quinzaine d’avril.
Beaucoup d’attentes portent sur les conditions sanitaires pour l’accueil dans les Offices mais aussi des consignes claires pour accompagner les prestataires. Si le manque de visibilité reste un frein, la motivation et l’envie d’être au plus près des prestataires du tourisme reste une préoccupation majeure.